mardi, mai 27, 2008

Procès Fourniret : les accusés s'expriment

"Il n'en fut point de même sur les bancs du parquet, et ce fut sans surprise de la part d'un roquet", Michel Fourniret parlant de Francis Nachbar l'avocat général.

décès de Sydnez Pollack

Sydney Pollack est vers 4 heures du matin à l'âge de 73 ans. Il est le réalisateur des films "Tootsie", "On achève bien les chevaux", "Les Trois jours du Condor", "Jeremiah Johnson", "La Firme"

dimanche, mai 25, 2008

Un gendarme inculpé pour homicide volontaire

Le gendarme soupçonné d'avoir abattu vendredi soir un homme qui s'évadait de la gendarmerie de Draguignan (Var) devait être mis en examen aujourd'hui. Il appatenait à la communauté des gens du voyage.

un acteur d'Harry Potter poignardé à mort

Rob knox, qui interprète Marcus Belby dans Harry Potter 6, "Harry Potter et le prince de Sang-mêlé", est mort après avoir été poignardé lors d'une rixe devant un bar londonien.

vendredi, mai 23, 2008

Procès Fourniret : Perpétuité +peine incompressible

«Si le diable existe, il est à double visage, avec le recto boursouflé du petit Fourniret, et le verso impavide, lisse de toute humanité d’Olivier».


«A gerber Fourniret ! A gerber Olivier!».
Francis Nachbar

Accident sur l'A 10

Un autocar transportant des marocains a eu un accident sur l'A10 près de Blois. Il y a au moins sept morts et 25 blessés, dont sept graves. Dominique Bussereau qui s'est rendu sur place a parlé d'une perte de contrôle.

lundi, mai 19, 2008

Licenciement d'une prof : Que fait Aschieri ?

Une enseignante de 62 ans de Seine-Saint-Denis titularisée en 1999 est en voie de licenciement de l'Education nationale pour insuffisance professionnelle.

La procédure de révocation est en cours après quatre rapports d'inspection concluant à une insuffisance professionnelle.

Elle est entrée dans l'enseignement comme maître-auxiliaire en 1987.

Depuis 1999, elle était professeur de lettres et histoire au lycée Arthur-Rimbaud à La Courneuve.

vendredi, mai 16, 2008

Procès Fourniret : l'accusé se tait à nouveau

Michel Fourniret, s'adressant à un avocat de la partie civile :

"Ecoutez M. Seban, c'est pas une loque émotive comme moi qui va se laisser impressionner par un petit avocat de merde!"

jeudi, mai 15, 2008

Procès Fourniret : Un braconnier !

Fourniret s'est comparé d'emblée à un braconnier chassant de manière aléatoire, "ne sachant pas s'il va ramener un faisan, un garenne ou rien du tout". Il a également réitéré ses accusations contre son épouse Monique Olivier, qu'il décrit comme "transparente" et de "menteuse".

mercredi, mai 14, 2008

Procès Fourniret : Dahina Le Guennan

Dahina Le Guennan, mère de trois enfants, avait 14 ans, le 4 septembre 1982, lorsque Fourniret l'a prise en otage, à la sortie de la gare d'Epernon (Eure-et-Loir).

Il est sorti de son véhicule avec une fiole contenant du vitriol. Il lui a dit qu'il était en fuite.

Il l'a viloé dans un champ, puis l'a ramené chez elle.

Il dit qu'elle paraissait "sereine" en rentrant chez elle (sic !)

samedi, mai 10, 2008

fait divers

Un homme de 46 ans a été égorgé et sa compagne grièvement blessée à coups de couteaux par un voisin à Toulouse.

Il serait venu demander à l'un de ses voisins de baisser la musique et de cesser son tapage nocturne dans le quartier d'Empalot.

Le voisin serait sorti muni d'un couteau et l'aurait tué après lui avoir porté plusieurs coups.

Le meurtrier présumé serait un militaire de 41 ans.

Bienvenue chez les Ch'tis !

Mercredi dernier, Nicolas Alba, un Ch'ti de 23 ans a avoué avoir tué Paulette Collet, 79 ans, à Bourbourg, près de Dunkerque. Il ne la connaissait pas. Selon le procureur de la République de Dunkerque, il l’aurait découverte dans son lit alors qu’il cambriolait, dans la nuit du 18 au 19 avril. Il a expliqué aux gendarmes qu’il avait eu peur d’être reconnu. Il se souvient avoir donné une quinzaine de coups de couteau.

vendredi, mai 09, 2008

Ségo contre Raffi

Ségolène Royal a porté plainte pour diffamation contre Jean-Pierre Raffarin qui avait accusé la présidente de Poitou-Charentes de "délinquance sociale" après sa condamnation le 10 avril par la cour d'appel de Rennes dans un litige de droit du travail. Elle avait été condamnée à verser plusieurs mois de salaires impayés à deux anciennes attachées parlementaires.

jeudi, mai 08, 2008

Les enfants de Fourniret

M Fourniret a un fils, Jean-Christophe, né en 1964, et une fille, Anne, dont la soeur jumelle s'est suicidée en 2006.

Lors du procès, Fourniret s'est adressé à sa fille : "J'ai quelque chose à te dire, à ta mère, à ton frère et à ta soeur . C'est une situation où les mots n'ont plus de sens si ce n'est de te dire que je t'aime et, même si je crève, je t'aimerai toujours".

mardi, mai 06, 2008

Procès Fourniret : Mme Catoire, amie de l'accusé

Me Chemla : «Pourquoi pleurez-vous, M. Fourniret ?»

Fourniret fait comme s'il n'avait pas entendu. L'avocat revient à la charge.

Fourniret : «Je crois que vous avez des problèmes de vue, Monsieur».

Mme Catoire : «Tu as longtemps admiré mon père, qui t'a enseigné de grandes valeurs. Je voudrais que tu dises la vérité. Papa t'a enseigné l'amour de ton prochain. S'il te plaît, respecte ce que tu as tant admiré chez lui».

M. Fourniret murmure à toute allure quelques mots en russe.

Mme Catoire : «Parle en français.»

«Dominique, je n'ai pas pris cette décision à la légère. Si je parle, on va faire des gros titres sur un exhibitionnisme déplacé...»

«C'est déjà fait, on ne voit que toi partout, dans les journaux et à la télé.»

«Tu parles de vérité, mais je ne dissimule rien. Je souhaitais pouvoir m'exprimer sans réserve (il pleure).»

«Fais-le ! Si papa était là, il te le demanderait. Il est encore temps de dire : « Excusez-moi, j'ai fait de grosses conneries »».

«Ce serait facile...»

«Si tu veux rester dans la famille des « Catoiristes », fais-le !»

«(En larmes, très fort) Je ne peux pas ! J'ai pris une position, je ne peux pas en changer !»

«Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis (applaudissements dans la salle, immédiatement interrompus par le président).»

«Il est un peu tard. Les affaires ont toutes été examinées. Je ne peux plus m'adresser aux familles une par une.»

«Tu peux faire machine arrière. S'il y a d'autres victimes, dis-le. Imagine tes filles enlevées par quelqu'un comme toi...»

«Ce que j'ai fait est connu. Il n'y a pas d'acte non connu, je te regarde dans les yeux.»

«Je veux bien te croire, mais dis la vérité, nom d'une pipe ! Tu n'es pas un homme froid, repense aux années 60.»

«Dans ton for intérieur, tu sais qu'en public, je ne peux pas revenir en arrière.»

«Tu me fais honte pour papa. Fais un effort, allez, Michel ! »

L'accusé pleure, incapable de parler.

Me Seban relève que Fourniret avait juré sur la tête de sa petite-fille qu'il n'était pour rien dans le meurtre de Céline, qu'il a reconnu par la suite. A la demande de l'avocat, le témoin tente à nouveau sa chance.

Mme Catoire : «Peux-tu jurer que tu n'es pour rien dans d'autres meurtres ?»

Michel Fourniret : «L'avocat qui vient de t'interpeller, monsieur Seban, tente d'obtenir de ma part un aveu. Je n'ai eu de cesse de lui dire que je n'y suis pour rien [dans les affaires Parrish, Domèce, Mouzin]. Je te jure sur ce qu'il y a entre nous que je ne suis absolument pas concerné par ces affaires-là. C'est précieux, ce qu'il y a entre nous.»

«Je l'espère... C'est pour cela que je te demande de dire la vérité.»

«L'insistance de cet avocat n'est fondée sur rien.»

Me Seban : «Sur des aveux de Monique Olivier !»

Michel Fourniret : «C'est bien ce que je disais. (En larmes, au témoin) Je te l'ai dit à toi, ça a une valeur que tu connais ».

Mme Catoire : «Peux-tu demander un vrai pardon aux familles ?»

Fourniret : «On ne demande pas pardon pour ce qui est impardonnable. Il existe une autre manière, qui tient en toute une vie, une attitude, une expiation. L'orgueilleux que je suis ne répondra pas.»

Mme Catoire : «Ce n'est plus de l'orgueil, c'est de la bêtise. Tu ne respectes plus du tout Georges [le père-patron].»

«Je ne sais pas s'il n'aurait pas été aussi têtu que moi...»

«Réfléchis. Je peux dire que je compte sur toi ?»

«Si c'est pour créer un tumulte, c'est fait...»

«Non, pour dire la vérité et agir en conséquence. Là, c'est une parodie de procès.»

«Une fois encore, je n'ai pas pris cette décision à la légère, mais au prix de nombreuses insomnies. (Définitivement refermé sur lui-même) Je suis désireux de répondre à tout, mais pas en public, jamais en public, jamais !»

«J'avais une autre opinion de toi. Je t'ai dit tout ce que j'avais à te dire. Pense à Georges. Je compte sur toi ».

Et les manifs reprennent...

Quelques milliers de lycéens défilaient en milieu d'après-midi à Paris pour dénoncer les suppressions de poste prévues à la rentrée de septembre prochain.

C'est très inférieur aux précédents défilés qui avaient compté jusqu'à 20.000 personnes.

Procès Fourniret : le témoignage du frêre

Né le 4 avril 1942 à Sedan dans un couple d'ouvriers, Michel Fourniret, benjamin de trois enfants, a eu une enfance troublée par la guerre, son père étant travailleur obligatoire en Allemagne de 1942 à 1945.

Il a obtenu un CAP d'ajusteur et de fraiseur, a commencé à travailler dans les Ardennes, avant un service militaire en Algérie.

Il est devenu dessinateur industriel par correspondance et durant tout son parcours criminel, il a toujours travaillé, se faisant même employer dans des écoles en Belgique.

Avant Monique Olivier, il a connu deux mariages et a eu quatre enfants.

Il était complexé par sa petite taille, avait des défauts, toutes choses vues comme ordinaires

Son côté "colérique" éclaire aux yeux de son frère son attitude criminelle. "Il veut l'abandon total, il veut dominer le monde. Il aurait pu faire de la politique, mais n'en avait pas les moyens. Son moyen, ça a été de dominer une personne à qui il pouvait faire jouer un jeu".

samedi, mai 03, 2008

Drame familial en Seine Saint Denis

Un homme de 40 ans, sans-emploi, a égorgé sa femme de 35 ans, qui travaillait à la RATP et ses deux enfants, un garçon de 4 ans et une fille de 6 ans, dans la nuit de vendredi à samedi à Epinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis.

jeudi, mai 01, 2008

Insolite

Une femme de 64 ans a été condamnée par la cour d'assises de l'Aisne à Laon à 12 ans de prison ferme pour avoir émasculé en juin 2005 son compagnon. Ce dernier, âgé de 39 ans, avait été évacué d'urgence au centre hospitalier de Saint-Quentin, le sexe tranché. L'accusée avait expliqué que le chien du couple avait mordu et avalé le sexe de son concubin !

Cinq alpinistes français tués

Cinq alpinistes français ont trouvé la mort mercredi dans la chute d'une corniche de neige sur laquelle ils se trouvaient dans le parc du Grand Paradis, au Piémont.

Assassinat d'un français au Tchad

Pascal Marlinge, ressortissant français travaillant pour une organisation humanitaire, a été sauvagement assassiné à l'est du Tchad.

Bernard Kouchner a déclaré qu'il s'agissait d'un acte de barbarie ignoble.

Sélection du message

Edgar Cayce et la guerre civile

"Il se formera en France deux partis qui se feront une guerre à mort. L'un sera beaucoup plus nombreux que l'autre, mais ce ...